Présentation du roman Requiem d'Alpheratz écrit en français inclusif et au genre neutre

Requiem

roman

Une enfant grandit et se révolte contre le patriarcat multiséculaire. Elle croise des idéalistes à l’œuvre depuis la société en marge jusqu’au plus haut niveau de L’Etat. Mais l’appétit pour le pouvoir, le capitalisme sauvage et la refonte des extrêmes façonnent déjà le XXIe siècle.

A travers des destins apparemment sans lien les uns avec les autres, c’est la genèse de notre époque qui nous est contée, et qui nous pose ces questions essentielles que nous balayons d’un revers de main par manque de conscience, de temps ou de courage : l’égalité est-elle possible ? Et comment la construire quand la langue elle-même travaille à son empêchement ?

Requiem est le premier roman français écrit au genre neutre. Il bouleverse les codes de la grammaire et de la littérature pour relever l’un des plus grands défis qui se posent à l’humanité : construire une langue et un monde plus justes.

Présentation de l’éditaire

Le rêve d’un livre « total », d’une audace folle : Requiem est avant tout un roman transgénérationnel. Il ne rend pas seulement hommage à une jeunesse en lutte contre un avenir dépourvu de sens, mais aussi à ces adultes que les jeunes gens finissent par devenir, et qui ne se résignent pas à l’esclavage.

Contre une querelle entre les sexes, son propos philosophique réhabilite la conscience individuelle dans une civilisation qui n’a plus foi en rien, et où les idéologies et les religions remplissent dangereusement ce vide.

A l’heure où les tueurs en série sont devenus nos héros, Requiem chante l’avènement d’un nouveau monde, en rappelant que la noblesse de l’humanité consiste à poursuivre ses utopies, et que le mot et le sens sont au commencement de tout.

Mot de l’autaire

Quand j’ai commencé à écrire, j’ai découvert que ma langue échouait à remplir sa principale fonction : exprimer ma pensée. Car cette langue, avec sa hiérarchie entre les genres grammaticaux, perpétue des mécanismes de pouvoir à l’œuvre dans la société. Un choix s’est donc imposé à moi : écrire dans cette langue, ou résister.

Si j’ai découvert que les signes n’étaient pas innocents, j’ai également découvert leur puissance. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes créent de nouveaux mots et de nouveaux usages qui ne relèvent ni du masculin ni du féminin. Par les nouveaux concepts qu’ils expriment, ces nouveaux signes contribuent à changer le monde.

On en parle

Avis sur roman Requiem d'Alpheratz, ouvrage littéraire écrit au français inclusif et au genre neutre

 

« Un chef-d’œuvre. Un livre à nul autre pareil dont on ressort profondément touché. »
Didier Bottineau
Chercheur au CNRS, UMR 7187 LDI (Lexiques, Dictionnaires, Informatique), Université Paris Nord

« Une démarche originale dans son ambition comme dans sa mise en œuvre. »
Bernard Cerquiglini
Coauteur de « Femme j’écris ton nom » dirigé par le CNRS, Recteur honoraire de l’Agence universitaire de la Francophonie, Membre de l’Oulipo

« Un roman que l’on ne peut lâcher. »
Jean-Gabriel Nancey
Professeur de Sciences Sociales et Historien de l’art

« Un livre atypique unique à vivre. »
La Labyrinthèque